Skiplinks

  • Tekst
  • Verantwoording en downloads
  • Doorverwijzing en noten
Logo DBNL Ga naar de homepage
Logo DBNL

Hoofdmenu

  • Literatuur & taal
    • Auteurs
    • Beschikbare titels
    • Literatuur
    • Taalkunde
    • Collectie Limburg
    • Collectie Friesland
    • Collectie Suriname
    • Collectie Zuid-Afrika
  • Selecties
    • Collectie jeugdliteratuur
    • Basisbibliotheek
    • Tijdschriften/jaarboeken
    • Naslagwerken
    • Collectie e-books
    • Collectie publiek domein
    • Calendarium
    • Atlas
  • Periode
    • Middeleeuwen
    • Periode 1550-1700
    • Achttiende eeuw
    • Negentiende eeuw
    • Twintigste eeuw
    • Eenentwintigste eeuw
Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666 (1932)

Informatie terzijde

Titelpagina van Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666
Afbeelding van Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666Toon afbeelding van titelpagina van Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave

Downloads

PDF van tekst (7.23 MB)

XML (1.46 MB)

tekstbestand






Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

verzameld werk
non-fictie/natuurwetenschappen/natuurkunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666

(1932)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

Vorige Volgende
[pagina 25]
[p. 25]

Horologium de 1658.

[pagina 27]
[p. 27]

Avertissement.

Avant de publier une description de son horloge à penduleGa naar voetnoot1), Huygens en modifia la constructionGa naar voetnoot2): il remplaça la verge à palettes horizontale (voir les Fig. 3 et 4 qui précèdent) par l'ancienne verge verticale (voir la Fig. 8 à la p. 43 qui suitGa naar voetnoot3)).

[pagina 28]
[p. 28]

Tandis que, dans l'horloge de 1657, cette verge formait corps avec la fourchette, dans l'horloge de 1658 la roue (O dans la Fig. 8) du balancier réapparaît: c'est elle qui fait corps avec la verge comme précédemment. Il est vrai que sa dimension est réduite, de sorte qu'il convient de lui donner le nom de pignon - ‘rondsel’ ou ‘ronsel’ selon Huygens, voir la p. 75 - plutôt que celui de roueGa naar voetnoot1). La fonction de ce pignon dans le modèle de 1658 est bien modeste: il n'exécute plus, comme le faisait le balancier dans les jours de sa gloire, de larges oscillations (dont la durée pouvait plus ou moins être réglée par la modification empirique de ce que nous appelons le moment d'inertieGa naar voetnoot2) du corps oscillant): son inertie ne joue qu'un rôle négligeable: ses oscillations sont désormais forcées, synchrones avec celles du pendule qui lui communique son mouvement par l'intermédiaire de la fourchette faisant corps avec la roue P.

Une deuxième différence entre les horloges de 1657 et de 1658 c'est qu'on ne trouve plus dans cette dernière les arcs de forme mal définie (voir la p. 11 et la note 4 de la p. 18), dont le but était de rendre les oscillations du pendule isochrones.

On remarque en troisième lieu que l'horloge de 1658 a trois aiguilles tandis que celle de 1657 en avait deux. L'aiguille à secondes est venue s'ajouter à celle des minutes et des heures.

En quatrième lieu, le pendule de l'horloge de 1657 exécute (en une heure p.e.) un nombre d'oscillations n'ayant aucun rapport avec la durée d'une seconde (voir la note 5 de la p. 14), tandis que dans l'horloge de 1658 le pendule fait une oscillation simple en une seconde.

Enfin l'horloge de 1658 telle qu'elle est représentée à la p. 43 et l'horloge de 1657

[pagina 29]
[p. 29]

telle que nous la trouvons à Amsterdam, diffèrent en ceci que celle de 1658 est mue par un poids et l'autre par un ressort.

De ces cinq différences, les deux premières sont essentielles, la troisième et la quatrième sont également importantes, la cinquième seule est accidentelle.

 

Le redressement de la verge à palettes et la suppression des arcs proviennent, d'après la lettre de Huygens à P. Petit du 1 novembre 1658, d'une double cause. D'une part les arcs, même lorsqu'on avait réussi à leur donner empiriquement la forme convenable, de sorte que les oscillations de différentes amplitudes étaient isochronesGa naar voetnoot3), avaient cet inconvénient que la longueur du pendule devait être modifiée, dès que l'horloge ne conservait plus exactement la position verticaleGa naar voetnoot4); Huygens dit expressément que ‘les roues P et O’ (Fig. 8 de la p. 43) furent introduites pour pouvoir remédier à cet inconvénient en supprimant les arcs. Toutes les oscillations ayant été rendues petites de cette manière, leurs amplitudes pouvaient varier quelque peu sans que la période changeât notablementGa naar voetnoot5). D'autre part, il parle de l'adaptation du pendule aux ‘grands horologes des villes’ qui avaient déjà ‘les palettes mises perpendiculairement’Ga naar voetnoot6). Il est vrai que, tandis que c'était là une excellente raison pour introduire les roues P et O dans les horloges publiques déjà existantes, ce n'en était pas une, semble-t-il, pour modifier la construction des petites horloges. Il apparaît cependant, puisque Huygens nomme les deux choses à la fois, qu'en modifiant sur ce point le mécanisme des petites horloges, il s'inspirait plus ou moins de la construction des horloges publiques telle quelle était après l'adaptation du pendule. Toutefois, comme il revint pour les petites horloges à la verge à palettes horizontale après avoir trouvé la forme véritable, cycloidale, des arcs, il est permis de penser que son désir de rendre petites toutes les oscillations de leurs pendules provenait aussi en grande partie de ce qu'il ne parvenait pas en 1657 et en 1658 à déterminer cette formeGa naar voetnoot7). La petitesse de l'amplitude des oscillations devait

[pagina 30]
[p. 30]

sembler en 1658 le meilleur moyen d'assurer un isochronisme aussi parfait qu'il était possible de le réaliser. Quant à ceux qui mettaient en doute la régularité de la marche du pendule à cause de l'action de la fourchette sur luiGa naar voetnoot1) - objection mentionnée aussi dans l'‘Horologium’Ga naar voetnoot2) - Huygens pouvait répondre que ‘cette manivelleGa naar voetnoot3) n'a pas plus de pouvoir pour lui faire haster son train ordinaire, que vous n'aviez en soufflant dessus’ attendu ‘que la manivelle n'a que justement autant de force qu'il en faut pour faire continuer les vibrations d'une esgale largeur’Ga naar voetnoot4).

L'introduction de l'aiguille à secondes était évidemment fort désirable dans les horloges devant servir à des buts scientifiques; comparez les l. 11-15 du troisième alinéa de la p. 272 du T. II. Cette aiguille existait déjà dans les horloges de précision du seizième et dans beaucoup d'horloges du dix-septième siècleGa naar voetnoot5). D'après la figure de l'‘Horologium’ (Fig. 8) l'aiguille des secondes se meut sur le même cadran que l'aiguille des heures, tandis que l'aiguille des minutes se meut sur un deuxième cadran. Il paraît probable que Huygens songait déjà en 1657 à introduire l'aiguille des secondes, puisqu'il considère en cette année (voir la p. 18) des pendules faisant 3600 et 1800 oscillations doubles par heure. D'ailleurs Coster et ses collaborateursGa naar voetnoot6) étaient évidemment libres en général de construire les horloges à pendule, presque toutes destinées à l'usage domestique, comme cela leur semblait bonGa naar voetnoot7) ou comme leurs clients les désiraientGa naar voetnoot8). Dans le modèle de 1658 représenté dans l'‘Horologium’ le pendule est de 5/6 pied: il fait une oscillation double en une seconde. Mais l'horloge de 1658 représentée dans l'Appendice II (Fig. 10, p. 75) a un pendule de 3 pieds et 2 pouces faisant une oscillation simple en une seconde. Une horloge de ce genre (ou plutôt à peu près de ce genre; voir la note 10 de la p. 31) fut réellement exécutée en 1658; voir la lettre du 1 novembre 1658 de Huygens à P. Petit où il dit qu'une horloge avec pendule de 3 pieds avec aiguille à secondes a

[pagina 31]
[p. 31]

été construite pour ses observations astronomiquesGa naar voetnoot9). À la demande de Petit Huygens lui en donna en 1659 une description exacte que nous ne possédons plusGa naar voetnoot10).

Quant à la force motrice, nous avons déjà remarqué à la p. 10 que Huygens, en 1658 comme en 1657, songeait avant tout aux horloges mises en mouvement par un poidsGa naar voetnoot11). Coster fabriquait couramment des horloges ‘à ressort’ tout aussi bien que des horloges ‘à contrepoids’ (p. 313-314 du T. II; voir aussi les dernières lignes de la p. 460 du T. III); il a même commencé à se servir du ressort moteur dans les horloges à pendule sans que Huygens en ait eu connaissance d'avance (voir la p. 73 qui suit); apparemment c'est lui ou un de ses collaborateursGa naar voetnoot6) qui a compris le premier que dans les horloges à pendule mues par un ressort la fusée pouvait être suppriméeGa naar voetnoot12). Remarquons encore que Huygens, quoiqu'il semble à cette époque, et encore longtemps après, préférer les horloges à poids, reconnaît cependant que les horloges à ressort sont tout aussi bonnesGa naar voetnoot13).

 

Le modèle de la Fig. 8. (p. 43) n'est pas celui des horloges publiquesGa naar voetnoot14) telles

[pagina 32]
[p. 32]

qu'elles furent après l'introduction du pendule. Huygens dit que les horloges de Schéveningue et d'Utrecht n'ont que deux roues, dont l'une est évidemment la roue de rencontre. Apparemment, ces horloges n'avaient d'autre aiguille que celle des heuresGa naar voetnoot1). Les pendules introduits étaient longs et lourds; un peu moins cependant qu'on ne l'avait d'abord jugé necessaireGa naar voetnoot2). L'horloge de l'église de SchéveningueGa naar voetnoot3) fut pourvue d'un pendule en janvier 1658Ga naar voetnoot4), celle du dôme

[pagina 33]
[p. 33]

d'Utrecht en octobre de la même annéeGa naar voetnoot5). Comme Huygens parle déjà avant septembre 1658Ga naar voetnoot6) de ‘magna publica Horologia’, munis d'un pendule dont la longueur n'est parfois pas supérieure à 12 piedsGa naar voetnoot7), il paraît que d'autres clochers que celui de Schéveningue - ou un seul au moins - avaient été pourvus de pendules avant que l'horloge d'Utrecht fût raccommodée; mais nous ne savons pas lesquels. Le 18 septembre 1659 il n'y avait pas encore de ville qui eût deux horloges publiques à penduleGa naar voetnoot8). Après cette date, qui fut suivie de près de la mort de S. CosterGa naar voetnoot9), Huygens ne dit plus rien des horloges publiques néerlandaisesGa naar voetnoot10); apparemment il en abandonne le soin aux horlogers jaloux de leur indépendanceGa naar voetnoot11) et compétents dans leur domaine pratiqueGa naar voetnoot12). Quoique les archives des villes néerlandaises ne renferment plus en général de données précises sur les horloges du

[pagina 34]
[p. 34]

dix-septième siècle, nous savons du moins que certaines horloges publiques d'Amsterdam et de Groningue furent bientôt après 1659 pourvues d'‘evenaers’ dont il est dit qu'ils faisaient marcher ces horloges beaucoup plus régulièrementGa naar voetnoot1). En 1663 on installa une horloge à pendule dans la Cathédrale (Nieuwe Kerk) de DelftGa naar voetnoot2), en 1679 un pendule fut adapté à l'horloge de l'église de HattemGa naar voetnoot1).

On conserve à Hofwijck, près de la Haye, l'ancienne demeure de Christiaan Huygens après son séjour à ParisGa naar voetnoot3), une barre de fer d'une longueur de 3.20 m, terminée en crochet aux deux extrémités et munie d'une fourchette en forme de V très étroit; le sommet de cette fourchette se trouve à une distance de 1.82 m de l'une des extrémités de la barre et ses deux bras sont situés dans un plan perpendiculaire à la barre. Celle-ci est considérée comme la verge du pendule adapté en 1658 à l'horloge de Schéveningue; mais comme sa longueur (inférieure à 11 pieds rhénans) ne s'accorde pas avec celle mentionnée par HuygensGa naar voetnoot4), cette thèse est inadmissible. En somme la reconstruction que A. Kaiser, horloger de la ville de la Haye, a donnée du mécanisme de l'horloge de Schéveningue doit être considérée comme plus ou moins incertaineGa naar voetnoot5). Notons que suivant Kaiser l'ancien pendule aurait été

[pagina 35]
[p. 35]

accrochéGa naar voetnoot6) à une pièce de fer en forme d'U carré, dont les deux bras verticaux se terminaient par des courroies lesquelles pendant l'oscillation venaient s'adapter chacune à une paire d'arcs ‘cycloïdaux’Ga naar voetnoot7). Si la suspension était telle en effet, il se peut (quoique cette interprétation nous semble fort improbable) que ce soit là ce que Huygens appellera plus tard ‘vierkants werck’ par opposition à son ‘drykantigh slingerwerck’ de 1663Ga naar voetnoot8).

[pagina 36]
[p. 36]

Il n'est certes pas impossible que, quoique les arcs fassent défaut dans l'‘Horologium’ de 1658, l'horloge publique de Schéveningue en ait été pourvue en janvier de cette année (ou peut-être déjà en décembre 1657). Quant à celle d'Utrecht, il semble que si elle avait été pourvue d'arcs en 1658, Huygens aurait mentionné ce fait dans sa lettre à Petit du 1 novembre de cette année. Puisqu'il y dit (T. II, p. 273) que ‘l'on vient d'accomoder la grande horologe à UtrechtGa naar voetnoot1)... la quelle horologe va bien et exactement à merveille’, immédiatement après avoir parlé de la suppression ‘des 2 platines’, il est permis de conclure que cette horloge n'en avait pas. Huygens dit expressément que l'horloge d'Utrecht raccommodée avait la roue P et le pignon O de la Fig. 8 (p. 43); or, ces deux roues furent introduites pour pouvoir supprimer les arcs de 1657. Il est vrai qu'un an après, en septembre 1659, encore avant d'avoir trouvé la vraie forme des arcs, Huygens écrit (T. II, p. 483) qu'il y a quelqu' inégalité dans la marche des grandes horloges, l'amplitude des vibrations étant plus grande après huilage, et que, lorsque les pendules font de grandes oscillations, il y faut attacher les deux petites plaques courbes. Mais rien ne prouve que celles-ci auraient été ajoutées en 1659 ou plus tard à l'horloge du dôme d'Utrecht.

 

Dans une page datant de beaucoup plus tardGa naar voetnoot2) Huygens écrit: ‘De Horologio oscillatorio, quomodo primum invenerim, ex hodometro’. Les deux derniers mots, écrits au-dessus de la ligne, ont été intercalés après coup. Nous ne croyons pas qu'il faille en conclure que la considération de l'hodomètre ait eu une certaine influence - on se demande laquelle - sur l'invention de l'horloge à pendule. Ce qui est vrai c'est que l'hodomètre, tel qu'il est représenté p.e. chez Vitruve, dont les ouvrages étaient bien connus à la famille Huygens (voir la note 3 de la p. 54), est considéré par quelques auteurs - avec raison sans doute - comme le précurseur des horloges à roues dentéesGa naar voetnoot3). En intercalant les deux mots nommés, il semble que Huygens

[pagina 37]
[p. 37]

ait voulu rappeler ce fait. S'il en était autrement, il aurait dû mentionner l'hodomètre dans l'‘Horologium’ de 1658. Mathématicien et inventeur, peu porté aux recherches historiques, Huygens ne dit rien d'ailleurs sur le développement progressif des horloges à roues dentées. Dans l'‘Horologium’, après avoir cité Pline (p. 45), il passe immédiatement au compteur de Galilée (p. 55). Dans sa dédicace il fait appel aux sentiments patriotiques de ses lecteurs hollandais, tout aussi bien qu'à ceux des membres des États, nous exhortant à ne pas souffrir que la gloire de l'invention de l'imprimerie, du télescope et de l'horloge à pendule soit ôtée à la Néerlande. Plus que du plagiat d'un compatriote, qui cependant est loin de le laisser indifférentGa naar voetnoot4), il s'émeut des plagiats d'étrangers qu'il prévoitGa naar voetnoot5). Il est évident que si nous nous proposions d'écrire l'histoire des horloges, au lieu de publier l'‘Horologium’ de Huygens, nous devrions malgré cette exhortation nous placer à un point de vue

[pagina 38]
[p. 38]

plus généralGa naar voetnoot1). Nous ne pourrions nous contenter de mentionner sans les discuter comme ils le méritent les croquis de Leonardo da VinciGa naar voetnoot2) et l'‘horloge commencé

[pagina 39]
[p. 39]

par Galileo Galilei avec un pendule’Ga naar voetnoot3), sur laquelle nous aurons d'ailleurs l'occasion de revenir en publiant l'‘Horologium oscillatorium’ de 1673, où Huygens (qui reçut la nouvelle de l'existence de cette horloge en mai 1659 - T. II, p. 403 -; voir aussi la p. 8 du T. III) en fait mention lui-mêmeGa naar voetnoot4).

Bornons nous ici à citer la lettre de Huygens de décembre 1657 (T. II, p. 109) où il dit que ‘sans miracle il s'est pu faire que quelqu'autre ait eu la mesme pensee que moi’. Cependant, dit-il (T. II, p. 405, mai 1659) ‘on ne peut nier que mon modelle n'ait succedè le premier... si celuy de Galilee n'avoit point eu d'inconvenient il n'est aucunement croyable qu'il n'auroit pas mis en effect une chose si utileGa naar voetnoot5), ou mesme après luy le Serenissime Prince Leopold, lorsqu'il trouva ce modelle... si le pendule est attachè autrement que je n'ay fait, comme si peut estre il tourne sur un aissieu [nous soulignons]Ga naar voetnoot6), le succes n'en scauroit estre si bon’.

 

Nous avons déjà dit (p. 10) que Huygens s'intéressait à la théorie du pendule depuis 1646. Mais il n'avait encore rien trouvé. Depuis l'adaptation du pendule à l'horloge, il éprouvait sans doute encore plus qu'auparavant le désir de résoudre le problème jadis posé par Mersenne de déterminer par le calcul la longueur du pendule simple isochrone avec un pendule donnéGa naar voetnoot7) outre celui de calculer la période d'oscillation d'un pendule simple, libre ou muni d'arcs. Il s'attaqua avec succès au dernier problème en décembre 1659, au premier depuis novembre ou décembre 1659, mais ce fut seulement en octobre 1664 qu'il trouva la règle générale cherchée (T. XVI, p. 385, 392, 470).

voetnoot1)
A Paris on désirait fort recevoir une description de l'horloge de Huygens; voir les p. 143, 148, 166 et 174 du T. II. En avril 1658 (voir la p. 169 du T. II) Huygens n'avait apparemment pas l'intention de publier une description de l'horloge de 1657: il demanda alors à Chapelain (peut-être puisqu'il se proposait d'obtenir en France comme en Hollande - voir la note 1 de la p. 54 - un privilège qui d'ailleurs ne lui fut pas accordé; voir les p. 183 et 185 du T II) de tenir secrète celle qu'il lui avait donnée en mars et dont il avait écrit alors (T. II, p. 157) que Chapelain pouvait la montrer à tous.
voetnoot2)
L'horloge dont Huygens donna le 28 mars 1658 une explication à Chapelain (note précédente) avait la verge à palettes horizontale. Mais le 6 juin 1658 il lui écrivit qu'il publierait bientôt la construction de son horloge et que la figure (notre Fig. 8 de la p. 43) était déjà taillée. Avant cette dernière date il avait donc modifié la construction. On continuait cependant de fabriquer des horloges du type de 1657; voir la note 3 de la p. 52. Quant à l'impression de l'‘Horologium’, elle était terminée le 6 septembre 1658; voir la p. 209 du T. II.
voetnoot3)
C'est par erreur que Wallis, plus d'un an après avoir reçu l'‘Horologium’, écrit à Huygens le 4 décembre 1659 (T. II, p. 520) qu'il a vu en Angleterre diverses modifications plus récentes de l'horloge de ce dernier type, parmi lesquelles des horloges possédant une verge à palettes horizontale formant corps avec la fourchette: c'est là l'horloge de 1657, que John Fromanteel avait appris à fabriquer chez Coster (voir les notes 2 et 3 de la p. 12). Comparez le sommaire de la lettre du 31 mars 1660 de Huygens à Wallis (T. III, p. 58), où il écrit: ‘Horologij mutatio quam dicit nova non est. talia multa hinc in Angliam missa’.
voetnoot1)
Comparez les trois dernières lignes de la p. 321 du T. II.
voetnoot2)
Comparez la note 1 de la p. 10. On réglait le ‘moment d'inertie’ du foliot (et à peu près de la même manière celui du balancier en forme de roue) par le déplacement de certains poids qui y étaient suspendus de part et d'autre. Observons dès maintenant que la connaissance de ce mécanisme peut avoir conduit Huygens à régler en 1661 le ‘moment d'inertie’ de son pendule d'une manière analogue au moyen du poids curseur ou ‘schuiflootie’ déjà mentionné aux p. 353-354 du T. XVI.
voetnoot3)
Voir les l. 17-24 de la p. 271 du T. II.
voetnoot4)
Voir les l. 24-32 de la p. 271 du T. II. Cat inconvénient est évidemment le même pour les arcs cycloïdaux de 1659 que pour les arcs de forme mal définie de 1657. Après l'invention des arcs cycloïdaux Huygens ne parle plus de cet inconvénient. Il faut en conclure que les ‘roues P et O’ (l. 28 de la p. 271 nommée) - voir la Fig. 8 de la p. 43 - présentaient des inconvénients plus sérieux.
voetnoot5)
Comparez la p. 69 qui suit.
voetnoot6)
T. II, p. 273.
voetnoot7)
Comparez la p. 11 qui précède et les l. 9-10 de la p. 273 du T. II.
Le 6 décembre 1659 Huygens écrit à van Schooten (T. II, p. 522): ‘Quod igitur nunquam me inventurum speraveram nunc denique [nous soulignons] reperi’.
voetnoot1)
Voir la lettre de Tacquet du 3 décembre 1658 (T. II, p. 284) et celle de Boulliau du 4 juillet 1659 (T. II, p. 431).
voetnoot2)
Voir la p. 66 qui suit.
voetnoot3)
Voir la note 4 de la p. 58.
voetnoot4)
T. II, p. 441-442.
voetnoot5)
Voir la note 8 de la p. 5 qui précède, ainsi que la l. 10 d'en bas de la p. 256, la l. 7 d'en bas de la p. 321 et les l. 10-12 de la p. 351 du T. II.
voetnoot6)
Comparez la note 2 de la p. 12.
voetnoot7)
Voir les l. 13-11 d'en bas de la p. 272 du T. II, déjà citées dans la note 2 de la p. 14.
voetnoot8)
Voir les l. 10-8 d'en bas de la p. 439 et les deux dernières lignes de la p. 451 du T. II.
voetnoot9)
Voir la l. 13 d'en bas de la p. 272 du T. II, déjà mentionnée dans le texte.
voetnoot10)
T. II, p. 488. Petit qui possédait également une horloge à pendule de 3 pieds marquant les secondes (voir à la p. 321 du T. II sa lettre du 17 janvier 1659) avait demandé cette description avec instance (voir sa lettre du 13 juin 1659, troisième alinéa de la p. 420 du T. II). L'horloge à pendule de 3 pieds de Huygens est encore mentionnée à la p. 417 du T. II, ainsi qu'à la p. 327 du T. II et à la p. 399 du T. III, où nous apprenons qu'elle pouvait marcher 28 ou 30 heures et que le pendule portait un poids de 4 ou 4½ livres. Les p. 418 et 424 du T. IV nous apprennent que Huygens possédait en octobre 1663 deux horloges à pendule de 3 pieds, dont la plus ancienne n'avait qu'un ‘cercle unique’, et l'autre ‘deux cercles’. Il paraît donc que dans la première, qui doit être celle mentionnée le 1 novembre 1658, l'aiguille des minutes faisait défaut.
voetnoot11)
Comparez aussi la fin de la note 8 de la p. 5.
voetnoot6)
Comparez la note 2 de la p. 12.
voetnoot12)
Comparez les l. 11-3 d'en bas de la p. 254 du T. II. Observons en même temps que l'‘espèce de limaçon’ dont P. Petit fait mention à la même page (dernière ligne) et dont Huygens parle dans sa réponse à cette lettre (dernière ligne de la p. 271 du T. II) est le stackfreed, que nous avons déjà mentionné dans la note 3 de la p. 10. Plus tard nous constatons que Huygens se sert d'horloges marines où la fusée (‘snick’) a été reintroduite (voir les Par. XXVIII et XXXIV à la p. 75 du T. IX).
voetnoot13)
Voir l'avant-dernière ligne de la p. 271 du T. II, et la note 1 de la p. 64 qui suit. Dans sa lettre du 28 novembre 1660 au prince Léopold de Medicis (l. 8-7 d'en bas de la p. 197 du T. III) Huygens dit toutefois avoir remarqué l'influence exercée sur la marche par l'inégalité des oscillations de différentes amplitudes ‘praesertim’ dans le cas des horloges - sans doute dépourvues de fusée - ‘quae elateris vi moventur’ (comparez la note 3 de la p. 20 qui suit).
voetnoot14)
F. Berthoud, dans son ‘Histoire de la Mesure du Temps par les Horloges’, Paris, Imprimerie de la République. An X (1802 v.s.)’, T.I., p. 50, p. 60, planche II, donne une description et une figure de ‘la première Horloge [horloge publique], qui a été exécutée en France’ ‘par un artiste allemand, appelé Henri de Vic’ ‘environ l'an 1370’. Cette horloge n'a qu'une aiguille. Il ne semble pas (voir la note suivante), que l'horloge de Schéveningue (qui apparemment n'avait aussi qu'une aiguille) était construite de cette manière.
voetnoot1)
Voir la dernière ligne de la p. 327 du T. II, où Huygens écrit: ‘Il est vrai que ces ouvrages n'ont que 2 roues’. Quoiqu' il soit possible de soutenir que Huygens ne parle peut-être que des roues situées dans la cage de l'horloge, et qu'il ne tient donc pas compte de la roue des heures qui dans le modèle de Berthoud (note précédente) est située en-dehors de la cage (ni aussi des roues dentées attachées de part et d'autre au tambour, sur lequel est enroulée dans l'horloge ‘de de Vic’ la corde portant le poids moteur), il semble beaucoup plus probable, ou même certain, que le mécanisme des horloges de Schéveningue et d'Utrecht était plus simple que celui représenté chez Berthoud. Comparez le deuxième alinéa de la note 5 de la p. 35. D'ailleurs il faut remarquer que rien ne démontre que l'horloge de 1370 avait réellement la forme que Berthoud lui attribue. En 1662 encore Petit écrit (voir la p. 127 du T. IV) qu'en France ‘dordinaire’ ‘la Verge des Palettes... est suspendue par vn filet’ dans les ‘grands horloges’. Il faut certes ne pas avoir une confiance aveugle dans ce que rapportent les ouvrages sur l'histoire de l'horlogerie. Voir encore sur l'ouvrage de Berthoud le quatrième alinéa de la note 2 de la p. 168 qui suit.
On pourrait croire que le tambour et le poids unique avaient été remplaçés par Coster par le mécanisme des deux poids et de la corde sans fin représenté dans la Fig. 8 de la p. 43 ainsi que dans la figure de la p. 161 du T. II, mais nous savons par l'acte notarial mentionné dans la note 4 de la p. 82 que dans l'horloge de Schéveningue (et la même chose est vraie sans doute pour celle d'Utrecht) le nouveau mécanisme n'avait pas été introduit. En effet, les horlogers Lisle et van der Thoorn y déclarent ‘dat het radt, het welck de wijzer voorbrenght niet alleen in de voorn. Douws toornwercken, schoon deselve opgewonden werden, evenwel voort gaet, en gaende blijft, ende dat ter contrarie het voorsz. radt in de toornwercken van den voorn. Coster volgens des voorn. Huygens inventie, als het opgewonden wert te rugge gaet, gelijck sij comparanten verclaerden aen het werck tot Scheveningen gesien [nous soulignons] en oock het pendulum in het selve toornwerck omtrent 25. à 26. voeten lanck bevonden hebben’. Ils ajoutent, soit dit en passant, ‘dat het voorsz. radt in de Comptoir ofte Camerwercken van den voorn. Coster int opwinden mede wel blijft gaende, maer dat sulcx geschiedt door een ander manier [c.à.d. autrement que dans les ouvrages de Douw] die voor desen is bekent en gepractiseert geweest’. Suivant eux, le mécanisme des deux poids et de la corde sans fin n'est donc pas nouveau (voir toutefois la note 1 de la p. 64 et aussi le début de la p. 461 du T. III).
voetnoot2)
Voir la note 2 de la p. 62. Voir encore sur l'horloge d'Utrecht la p. 161 du T. II, où Huygens dit que le poids moteur y sera de plus de 50 livres et la longueur de plus de 24 pieds, tandis que le poids ne fut en réalité (T. II, p. 327) que ‘de 40 livres et l'on en eut peu oster’. Comme pour l'horloge de Schéveningue, à Utrecht la longueur du pendule fut, elle aussi, peut-être plus petite que la longueur prévue.
voetnoot3)
Le dessin de cette église par Huygens, qu'on trouve au commencement du présent Tome, est emprunté au Manuscrit 14; le dessin original est en couleurs.
voetnoot4)
Voir les p. 109-110 du T. II.
voetnoot5)
T. II, p. 273. Voir la résolution du ‘Kapittel ten Dom te Utrecht’ du 16 février 1658, publiée par A. van Beek dans le ‘Algemeene Konst- en Letterbode voor het jaar 1821, II. Deel, te Haarlem, bij de Wed. A. Loosjes Pz.’, p. 131. Le contrat avec Samuel Coster, comme il est appelé ici, fut approuvé le 26 avril 1658 (l'article nommé dit à tort le 3 mai 1658). Le contrat lui-même (voir l'Appendice III qui suit) avait été dressé le 19 avril; Coster le signa le 1 mai. Comme il signe ‘Salomon Coster’, il apparaît que c'est par erreur qu'il est désigné tant dans le contrat que dans la résolution par ‘Samuel Coster’. On trouve cette même erreur dans une lettre de F.v. Schooten (T. III, p. 11) et dans un acte notarial (no. 110, f. 32) conservé à la Haye (archives communales), où le mot ‘Samuel’ a toutefois été biffé et remplacé par ‘Salomon’.
Observons en passant que dans le même article v. Beek écrit: ‘de Slingeruurwerken aan de overige openbare Gebouwen der stad Utrecht, zijn, blijkens de Notulen der Vroedschap dier stad, aangebragt door Simon Douw Horologiemaker van Rotterdam’, mais que ceci n'est peut-être vrai que pour une seule horloge, puisque, d'après l'article du ‘Rotterdamsch Jaarboekje’ cité dans la note 4 de la p. 82, on n'en trouve rien dans les ‘resoluties van de Vroedschap’, et que les auteurs de cet article n'ont pu confirmer l'assertion de v. Beek que pour la ‘Geertekerk’ d'après les archives de cette église. Comparez sur Douw l'Appendice V qui suit (p. 80), en particulier la fin de la note 3.
voetnoot6)
Voir la fin de la note 2 de la p. 27.
voetnoot7)
Voir la p. 63 qui suit. En octobre 1658 (T. II, p. 248) Huygens parle aussi de ‘verscheyden tooren wercken’.
voetnoot8)
T. II, p. 483.
voetnoot9)
Voir la note 2 de la p. 12.
voetnoot10)
Il parle toutefois en 1660 des horloges publiques françaises construites avec un pendule. Comparez à la p. 83 la fin de la dernière note de l'Appendice V qui suit.
voetnoot11)
Les démêlés qu'il avait eus avec S. Douw, horloger de la ville de Rotterdam (voir les notes 1 et 5) ne sont sans doute pas étrangers au silence de Huygens.
voetnoot12)
Voir p.e. ‘Geschiedenis der Openbare Tijdaanwijzing door F.A. Hoefer met een voorrede van Dr. P.J. Kaiser’, Leiden, E.J. Brill, 1887.
voetnoot1)
Le 20 février 1661 Jurrien Sprakel de Zutphen (appelé ‘groot horologier’ dans une résolution du 14 mars 1668) fut chargé par les autorités municipales de Groningue de construire ‘een nieuw klocken-, uir-, speel- en slachwerck met de dependentien end'ancleve van dien op Martini toorn’; dans le cahier de charges on rencontre l'article suivant (art. 8): ‘In 't gaende werck in plaetse van 't onrust, sal den annemer maecken eenen evenaer met sijn levent werck, so goet als 't Amsterdam ofte elders an d'uirwercken gemaeckt, en dat 't selve werck in 14 dagen of 3 weeken so veel niet verlopen kan als andere wercken doen in eenen nacht’. Il paraît par là qu'en installant le carillon Sprakel fit en même temps remplacer le balancier (onrust) de l'horloge de la tour Martini par un ‘evenaer’. Le mot ‘evenaer’ - qui désigne en général la languette ou aiguille d'une balance ou bien le fléau de la balance, d'après l'‘Etymologicum teutonicae linguae Cornelii Kiliani Dufflaei, curante Gerardo Hasselto, Trajecti Batavorum, Apud Roelandum de Meyere MDCCLXXVII’ - désigne-t-il ici un pendule, tout aussi bien que le ‘touter’ (voir la note 3 de la p. 75) auquel les dictionnaires ne donnent pas non plus ce sens précis? Ce qui est dit ici à propos d'Amsterdam, est plus ou moins confirmé par une note du trésorier de cette dernière ville (Rapiamus fol. 195 verso et 196), suivant laquelle en 1661 f 6500 ont été payés à Jurriaen Sprakel, horologier, ‘voor het clockenspeelwerck bij hem gemaeckt ende gelevert op de oude Kerckstoorn’ et au même f 3686 ‘voor het clockenspeelwerk bij hem gelevert op de Westerkerckstoorn’. Sans doute c'est donc aussi Sprakel (qui, soit dit en passant, n'est pas mentionné dans la Correspondance de Huygens) qui a introduit l'‘evenaer’ dans les horloges publiques nommées d'Amsterdam.
Un autre Jurrien Sprakel transforma en 1678-1679 l'horloge de l'église de Hattem en un ‘slingerwerck’ (‘Aanteekeningen betr. de kerk van Hattem, door F.A. Hoefer’, Arnhem, P. Gouda Quint, 1900); voir les Additions et Corrections à la fin du présent Tome.
Voir sur le pendule de l'horloge de Sprakel (ou Spraeckel) dans la Cathédrale d'Arnhem la p. 79 qui suit.
voetnoot2)
‘Beschrijvinge der stadt Delft, door D.v. Bleyswyck’, Delft, A. Bon, 1667, p. 225-227. Le ‘Pendelum ofte Slinger’ fut construit par C.H. Broeckman, horloger à Delft. Jan Cal (voir la p. 79 qui suit) travailla aussi à cette horloge.
voetnoot1)
Le 20 février 1661 Jurrien Sprakel de Zutphen (appelé ‘groot horologier’ dans une résolution du 14 mars 1668) fut chargé par les autorités municipales de Groningue de construire ‘een nieuw klocken-, uir-, speel- en slachwerck met de dependentien end'ancleve van dien op Martini toorn’; dans le cahier de charges on rencontre l'article suivant (art. 8): ‘In 't gaende werck in plaetse van 't onrust, sal den annemer maecken eenen evenaer met sijn levent werck, so goet als 't Amsterdam ofte elders an d'uirwercken gemaeckt, en dat 't selve werck in 14 dagen of 3 weeken so veel niet verlopen kan als andere wercken doen in eenen nacht’. Il paraît par là qu'en installant le carillon Sprakel fit en même temps remplacer le balancier (onrust) de l'horloge de la tour Martini par un ‘evenaer’. Le mot ‘evenaer’ - qui désigne en général la languette ou aiguille d'une balance ou bien le fléau de la balance, d'après l'‘Etymologicum teutonicae linguae Cornelii Kiliani Dufflaei, curante Gerardo Hasselto, Trajecti Batavorum, Apud Roelandum de Meyere MDCCLXXVII’ - désigne-t-il ici un pendule, tout aussi bien que le ‘touter’ (voir la note 3 de la p. 75) auquel les dictionnaires ne donnent pas non plus ce sens précis? Ce qui est dit ici à propos d'Amsterdam, est plus ou moins confirmé par une note du trésorier de cette dernière ville (Rapiamus fol. 195 verso et 196), suivant laquelle en 1661 f 6500 ont été payés à Jurriaen Sprakel, horologier, ‘voor het clockenspeelwerck bij hem gemaeckt ende gelevert op de oude Kerckstoorn’ et au même f 3686 ‘voor het clockenspeelwerk bij hem gelevert op de Westerkerckstoorn’. Sans doute c'est donc aussi Sprakel (qui, soit dit en passant, n'est pas mentionné dans la Correspondance de Huygens) qui a introduit l'‘evenaer’ dans les horloges publiques nommées d'Amsterdam.
Un autre Jurrien Sprakel transforma en 1678-1679 l'horloge de l'église de Hattem en un ‘slingerwerck’ (‘Aanteekeningen betr. de kerk van Hattem, door F.A. Hoefer’, Arnhem, P. Gouda Quint, 1900); voir les Additions et Corrections à la fin du présent Tome.
Voir sur le pendule de l'horloge de Sprakel (ou Spraeckel) dans la Cathédrale d'Arnhem la p. 79 qui suit.
voetnoot3)
Depuis 1928 Hofwijck (voir le plan de cette maison de campagne à la fin du T. IX) est un Musée-Huygens.
voetnoot4)
Voir la note 2 de la page 32 ou plutôt la note 2 de la p. 62.
voetnoot5)
Dans la revue ‘Eigen Haard’ (Haarlem, Tjeenk Willink, 1889, p. 122) A.J. Servaas van Rooyen raconte, qu'une vingtaine d'années auparavant, à l'occasion du renouvellement de l'horloge de Schéveningue, l'horloger A. Kaiser déposa dans le musée municipal de la Haye - ce fut en 1866 d'après un renseignement officiel - ce qu'il jugeait être les restes de l'horloge de Huygens, mais que, le musée ayant dû déménager deux fois, plusieurs pièces, parmi lesquelles la verge du pendule, furent perdues par inadvertance. S.v.R. réussit à retrouver cette verge, portant encore son étiquette. Il existe en outre une roue de rencontre, dont le diamètre est de 64 cm et un oiseau en fer forgé, qui peut être également authentique, c.à.d. avoir fait partie de l'horloge ancienne, et qui peut fort bien avoir été conservé par Coster, comme le veut A. Kaiser.
Avant l'introduction du pendule, cet oiseau tenait sans doute dans son bec la corde (comparez la note 1 de la p. 32) à laquelle était suspendu l'ancien balancier et en-dessous de lui la verge à palettes verticale, engrenant dans la roue de rencontre verticale elle aussi. Suivant la reconstruction de Kaiser la fourchette attachée à la verge du pendule aurait donné un mouvement oscillatoire à la verge à palettes par l'intermédiaire d'une pièce qui aurait été la moitié de l'ancien foliot (?). Cependant, il n'est pas vrai, comme le dit S.v.R. (comparez les chiffres du texte), que le sommet de la fourchette se trouve à la distance d'un tiers de la longueur de l'extrémité considérée comme supérieure de la verge du pendule, ou plutôt de la barre de fer à deux crochets; or, dans la figure de S.v.R. qui est dite représenter le mécanisme suivant Kaiser, cette distance d'un tiers est même réduite à une distance de moins d'un sixième. La chaîne (‘kettingh’) mentionnée dans la lettre de Coster (?) à Huygens du 23 janvier 1658 (T. II, p. 125) peut avoir remplacé la corde nommé plus haut (voir la p. 79, horloge d'Arnhem). Les arcs ‘cycloïdaux’ qui ne furent pas retrouvés après le déménagement, mais qui auraient existé en 1866, furent reconstruits de mémoire par Kaiser; ce sont ces arcs reconstruits qu'on conserve à Hofwyck. Il en est de même de la pièce en forme d'U.
voetnoot6)
Il est bien probable que Kaiser n'a supposé le pendule accroché à la pièce en forme d'U que pour la bonne raison que la barre de fer ou verge qu'il tenait à tort pour la verge du pendule primitif de Coster est terminée par des crochets. Il est possible que cette verge ait encore été en usage en 1866: nous connaissons des pendules accrochés dans quelques vieilles horloges d'église (Egmond aan den Hoef, Eck en Wiel); notons cependant que le poids du pendule n'y est pas accroché. Si une pièce en U a fait partie de l'horloge à pendule en 1658, nous supposerions plutôt que la verge du pendule faisait corps avec cette pièce.
voetnoot7)
Si Coster a réellement introduit des arcs dans l'horloge de Schéveningue, il est évident que ceux-ci, en 1658, n'avaient pas encore la forme cycloïdale; comparez la note 3 de la p. 52 qui suit.
voetnoot8)
Voir l'horloge pourvue d'un pendule triangulaire représentée dans les deux dernières figures de la Pars Prima de l'‘Horologium oscillatorium’ de 1673 (p. 19 et 20 de l'édition originale) et dans la figure de la p. 56 du T. IX. Mais, comme le dit la note 2 de la p. 168 qui suit, il nous semble bien plus probable que le ‘drykantigh slingerwerck’ de 1663 était une horloge de forme triangulaire.
voetnoot1)
Huygens ajoute que le 1 novembre Coster était de retour à la Haye depuis 4 jours seulement. Comparez la note 1 de la p. 77 qui suit.
voetnoot2)
Manuscrit ‘Anecdota’. Huygens parle évidemment de son invention de 1675 - voir la p. 408 et suiv. du T. VII - en écrivant plus loin: ‘Horologium portabile cum involuto elatere’. D'autres passages des ‘Anecdota’ font voir que ces pages ont été écrites longtemps après 1675 (voir la note 3 de la p. 251 du T. XVI).
voetnoot3)
G. Pancirole (‘Livre premier des Antiquitez perdues... accompagné d'un second, Des choses nouuellement inuentées & auparavant incogneües... Traduits tant de l'Italien que du Latin en François par Pierre de la Noye, A Lyon, Pour Iaques Gavdion, MDCXVII’, Chap. X Des Horloges, p. 224) écrit: ‘Après l'inuention des Cloches, on a introduit l'vsage des Horologes; & Vitruve a trouué le moyen de les faire, & a enseigné comme se deuoient composer les chariots, qui monstroient combien de mille on auoit faict par heure; & disposé les roües, ainsi que nous les auons és Horologes. Mais an lieu du jetton qui tomboit dans le bassin à toutes les heures, on y a apposé vn marteau pour les sonner’.
voetnoot4)
Il s'agit de Simon Douw, horloger de la ville de Rotterdam, déjà mentionné dans les notes 1 de la p. 32, 6 et 12 de la p. 33, et sur lequel on peut consulter l'Appendice V qui suit (p. 80).
voetnoot5)
Voir la lettre du 2 août 1659 de G.F. de Gottigniez à Grégoire de St. Vincent (T. II, p. 472), où nous apprenons qu'un artisan de Rome, ayant construit une horloge d'aprés la figure de l'‘Horologium’ voulut la faire passer pour son invention et ‘triumphauit... magnopere’ jusqu'à ce que l'auteur de la lettre intervint ‘et Inuentionis authorem prodidi[t]’. Voir aussi la p. 468 du T. II (lettre de J. Chapelain à Huygens du 20 août 1659), où il est question d'un ‘horlogeur des nostres’, c.à.d. parisien, ‘qui s'efforçait de vous... ravir... la gloire de l'inuention du Pendule’. Dans la note 1 de la page nommée nous avons émis l'opinion que probablement il s'agit ici de Thuret qui ‘plus tard... a travaillé pour Chr. Huygens, et alors aussi... a tâché de lui soustraire son privilège’. Il faut avouer que cette probabilité est discutable, puisqu'on ne voit pas pourquoi Huygens à Paris se serait adressé précisément à un horloger dont il eût eu à se plaindre. Le fait que Huygens en 1665 se sert d'expressions telles que ‘un homme de bien comme Thuret’ (T. V, p. 396), sans faire aucune allusion au plagiat supposé dans la note nommée, semble même prouver que l'opinion émise dans cette note est erronée.
Il peut y avoir eu d'autres plagiats: nous avons déjà remarqué (p. 12) que ‘quantitè’ d'horloges à pendule furent fabriquées depuis 1657; d'après l'‘Horologium’ (p. 53) elles furent envoyées ‘quaquaversum’. Comparez les p. 209 (Liège), 213 (Angleterre), 281, 317, 342-343, 382, 419, 453, 473, 486, 515, 527 (Paris) et 532 (Russie) du T. II. A la p. 223 du même Tome Huygens exprime l'espoir (24 sept. 1658) que Hodierna, à qui il a envoyé son ‘Horologium’, pourra trouver à Rome un horloger capable de construire l'horloge d'après la figure. À Florence on avait déjà reçu une horloge de Coster en septembre 1657. En effet l'‘Archivio Mediceo’ contient une Pièce (N. 959) - inventaire du 12 juillet 1690 de la ‘Guardaroba’ du Grand Duc - où il est dit qu'il s'y trouve ‘un oriuolo da attaccare al muro a dondolo [pendule] piccolo con cassa d'ebano e cristallo avanti con una cornice a onde... con fascia d'argento dell' ore sopra del velluto con una cartellina d'argento simile, scrittovi Salomon Coster [comparez la note 7 de la p. 16]... questo oriuolo fu mandato dal Sig. Tito Livio Burattini [voir sur lui la p. 94 du T. III] al Serenmo Gran Duca Ferdo G.M.a ne' 25 7bre 1657. fatto all' Aia in Olanda, e fu il primo oriuolo a dondolo che fusse portato in Italia’. Ce texte nous a été signalé en 1930 par Mons. J. Drummond Robertson de Torquay qui prépare un ouvrage intitulé ‘Evolution of Clockwork’. Voir sur cet ouvrage les Additions et Corrections à la fin du présent Tome. La lettre du 21 août 1659 du prince Leopoldo à Boulliau (T. III, p. 468) nous apprend, soit dit en passant, qu'il avait envoyé une autre horloge à pendule, construite en Hollande, au Roi de Pologne.
voetnoot1)
En écrivant l'histoire, on doit se garder de chauvinisme. Il est de toute évidence (voir la note précédente) que l'horloge à pendule librement suspendu n'était pas connue à Rome ou à Florence avant 1657; il n'en résulte pas (voir la note suivante) que personne en Italie n'avait jamais adapté un pendule à une horloge. On peut faire une même remarque pour le télescope. Porta dit assez clairement (voir les passages du T. XIII, cités dans la note 2 de la p. 49 qui suit) qu'on peut utilement ‘lentes multiplicare’, ‘componere’ une lentille convexe avec une lentille concave. Cependant en 1608 le télescope n'était pas connu en Italie: Galilée dit qu'il tient cette invention des Hollandais. On eùt pu croire le contraire, et c'est méme le contraire que Galilée affirme dans l'édition de ses oeuvres de 1744 et encore dans celle de 1842-1856 (édition d'Alberi) (‘Le opere di Galileo Galilei, Prima edizione completa condotta sugli autentici manoscritti palatini, ecc. Firenze, Società editrice fiorentina’). Mais il a été démontré par Antonio Favaro, plus tard éditeur en chef de l'‘Edizione Nazionale’ dans son écrit ‘La Proposta delle Longitudine, fatta da Galileo Galilei alle confederate provincie belgiche, etc.’ de 1881 - et déjà avant lui, voir les notes des p. 493, 494 et 496 du T. III -, que quelques textes ont été changés pour faire dire à Galilée que le télescope est une invention faite en Italie; les éditeurs ou ceux qui leur ont fourni ces textes ont ainsi commis, dit il, ‘una infedeltà, anzi, diciamolo addirittura, una frode, della quale Galileo stesso non sarebbe loro stato in alcun modo riconoscente’. Il devient extrêmement difficile d'établir la vérité, lorsqu'on ne peut pas même se fier aux textes soi-disant authentiques; remarque qui d'ailleurs paraîtra assez naïve aux philologues.
voetnoot2)
A la f. 110 du Manuscrit II de L. da Vinci (datant de la fin du quinzième siècle) - p. 29 de l'édition des ‘Manuscrits de Léonard de Vinci’ par Charles Ravaisson-Mollien, Manuscrit H, Paris, Maison Quantin, MDCCCXCI - on voit une roue d'échappement horizontale, avec laquelle engrène une verge à palettes horizontale placée en-dessous de la roue; cette verge fait corps avec un pendule vertical apparemment lourd et dont la tige est attachée au centre de la verge, pendule qui sert donc de balancier. Ce croquis rappelle vaguement la ‘figure de l'horloge a pendule qui est a Florence dans le vieil palais de Medici (T. III, p. 14) - horloge a pendule que Monsieur le Grand Duc de Florence [voir sur lui le dernier alinéa de la note 5 de la p. 37] a faict adjuster’, comme l'écrit I. Boulliau à Huygens le 30 janvier 1660 (T. III, p. 19) - quoique dans cette figure le pendule soit léger et la roue de rencontre verticale. Leonardo da Vinci donne les nombres des dents de toutes les roues comme s'il s'agit d'une horloge réelle. Voir aussi la f. 257 du Codice Atlantico (dont l'original est conservé à la Bibl. Ambrosiana de Milan), Manuscrit II, de L. da Vinci, où une verge à palettes horizontale (placée au-dessus d'une roue de rencontre horizontale et engrenant avec elle) porte à une de ses extrémités un pendule formant un angle droit avec cette verge et apparemment solidement attaché à elle; ici aussi il n'y a pas de fourchette: ce pendule est donc un balancier d'une forme particulière.
voetnoot3)
Une longue note a été consacrée à cet instrument aux p. 281 et suiv. du T. VII. Il est à remarquer que l'échappement de cet ‘oriuolo’ est tout autre que celui employé jusque là dans les horloges à roues dentées. L'‘échappement de Galilée’ est le précurseur, peut-on dire, de l'échappement à ancre inventé, à ce qu'il paraît, en Angleterre assez longtemps après la construction de la première horloge à pendule librement suspendu.
voetnoot4)
Dans sa préface.
voetnoot5)
Il faut se rappeler toutefois que Galilée, au moment où, d'après Viviani, il conçut cet échappement, était frappé de cécité. Comparez la note 1 de la p. 8.
voetnoot6)
Il est possible qu'avant de concevoir la suspension libre du pendule, Huygens l'ait lui-même fait tourner sur un essieu; comparez la note 1 de la p. 120 qui suit.
voetnoot7)
Comparez à la p. 83 la fin du deuxième alinéa de la note 4 de la p. 82.

Vorige Volgende

Footer navigatie

Logo DBNL Logo DBNL

Over DBNL

  • Wat is DBNL?
  • Over ons
  • Selectie- en editieverantwoording

Voor gebruikers

  • Gebruiksvoorwaarden/Terms of Use
  • Informatie voor rechthebbenden
  • Disclaimer
  • Privacy
  • Toegankelijkheid

Contact

  • Contactformulier
  • Veelgestelde vragen
  • Vacatures
Logo DBNL

Partners

Ga naar kb.nl logo KB
Ga naar taalunie.org logo TaalUnie
Ga naar vlaamse-erfgoedbibliotheken.be logo Vlaamse Erfgoedbibliotheken